28 octobre 2022
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Émilie Campmas et al., « Relations Homme-Animal au Pléistocène supérieur à Témara (grottes d’El Harhoura 2 et d’El Mnasra, Rabat, Maroc) », Presses universitaires de Provence, ID : 10.4000/books.pup.62642
Les approches taphonomiques et archéozoologiques réalisées sur les faunes du Pléistocène supérieur des grottes d’El Mnasra et d’El Harhoura 2 révèlent que : 1) les prédateurs non humains, peut-être des grands canidés, sont à l’origine d’une partie des accumulations ; 2) les occupations humaines pourraient être corrélées aux phases de haut niveau marin, en lien avec l’exploitation des ressources intertidales ; 3) à l’Atérien, les hommes ont exploité des ressources diversifiées, aussi bien terrestres (nombreux ongulés, tortues) que marines (mollusques). Elles fournissent également des premiers éléments sur l’organisation économique de ces groupes de chasseurs-collecteurs en zones côtières.