Animal Traffic in the Sahara

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28 octobre 2022

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David J. Mattingly et al., « Animal Traffic in the Sahara », Presses universitaires de Provence, ID : 10.4000/books.pup.62647


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Résumé En Fr

It is clear that camels, horses, donkeys and mules were an essential form of transport and traction from at least the 1st millennium BC in the Sahara. This chapter outlines the long-term histories of the species that were made to cross the Sahara and how these fit into our understanding of Trans-Saharan trade. Recent excavations in the Sahara at Jarma and Aghram Nadharif provide an excellent opportunity to reassess our understanding of the role of animals in Trans-Saharan travel and trade. Equid skeletal material is present in proto-urban Garamantian contexts in the Libyan oases at around the same date that trade with the Mediterranean becomes evident archaeologically. Similarly, dromedary remains have been recovered from several 1st to early 2nd century AD Saharan contexts. Archaeological sites further north – including those of the Libyan Valleys Survey, Berenice, Leptiminus and even distant Carthage – provide further evidence that these animals were an integral part of transport in ancient North Africa and the Sahara. The faunal evidence can be compared with a variety of other attestations: in the ostraca of Bu Njem, a range of reliefs and other visual evidence. In addition, we suggest that the size of Mediterranean amphorae found in Garamantian Fazzān indicate that the camel, donkeys and mules/horses were used contemporaneously in pre-Islamic caravan trade.

Il est clair que les chameaux, les chevaux, les ânes et les mulets constituaient une forme essentielle de transport et de traction à partir du 1er millénaire avant notre ère au Sahara. Ce chapitre décrit les histoires à long terme des espèces qui ont été forcées de traverser le Sahara et comment celles-ci s’inscrivent dans notre compréhension du commerce transsaharien. Les récentes fouilles effectuées dans le Sahara à Jarma et à Aghram Nadharif constituent une excellente occasion de réévaluer notre compréhension du rôle des animaux dans les voyages et le commerce transsahariens. Le matériel squelettique d’équidés est présent dans les contextes proto-urbains garamantiens dans les oasis libyennes à peu près au même moment où le commerce avec la Méditerranée devient évident au point de vue archéologique. De même, des restes de dromadaires ont été retrouvés dans plusieurs contextes sahariens du ier au début du iie siècle apr. J.-C. Les sites archéologiques plus au nord notamment ceux du Libyan Valleys Survey, de Bérénice, de Leptiminus et même de Carthage lointaine – fournissent une preuve supplémentaire que ces animaux faisaient partie intégrante des transports dans l’ancienne Afrique du Nord et le Sahara. Les preuves concernant la faune peuvent être comparées à diverses autres attestations : dans l’ostraca de Bu Njem, une série de reliefs et d’autres preuves visuelles. En outre, nous suggérons que la taille des amphores méditerranéennes trouvées dans le Fezzān garamantien indique que le chameau, les ânes et les mules / chevaux étaient utilisés simultanément dans le commerce caravanier préislamique.

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