Les patriotes et les autres

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7 août 2017

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Cyril Belmonte et al., « Les patriotes et les autres », Presses universitaires de Provence, ID : 10.4000/books.pup.6552


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Dans l’arrière-pays marseillais de la fin de l’Ancien Régime, les démocraties villageoises se maintiennent, tandis que les petits pôles urbains sont dominés par les familles les plus honorables et les plus fortunées du lieu. Après la Révolution, un véritable pouvoir de classe voit le jour, dans le cadre du régime censitaire imposé en 1802 par les autorités napoléoniennes. Pourtant, les notables du début du XIXe siècle, comme les plus apparents d’autrefois, ne forment nullement un groupe homogène. C’est l’État central qui d’une certaine manière leur a donné un sentiment d’appartenance, au fondement dès lors d’une réelle conscience de classe. Brumaire a donc définitivement fait triompher les possédants. Une alternative démocratique était néanmoins possible. C’est ce que suggèrent en tout cas, au moins pour les quinze communes de l’arrière-pays marseillais (Allauch, Aubagne, Auriol, Belcodène, Cassis, Ceyreste, Cuges, Gémenos, Gréasque, La Ciotat, La Penne, Peypin, Roquefort, Roquevaire, Saint-Savournin), l’intensité de la participation citoyenne à la vie politique locale comme aux grands débats nationaux et l’indéniable ouverture sociale dans l’accès aux charges publiques, autant de thèmes au cœur de cette étude.

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