7 août 2017
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Jacques Paul, « Miracles et mentalité religieuse populaire à Marseille au début du XIVe siècle », Presses universitaires de Provence, ID : 10.4000/books.pup.7040
Dès que le corps de Louis d’Anjou fut enseveli dans l’église des Frères Mineurs de Marseille, huit jours après sa mort survenue à Brignoles le 19 août 1297, des guérisons miraculeuses vinrent confirmer une réputation de sainteté que sa vie fondait déjà suffisamment. Marseille détenait les restes d’un saint et, qui plus est, d’un thaumaturge dont la puissance surnaturelle parut bientôt hors de pair. Les prodiges accomplis par Louis d’Anjou sont connus par deux documents. L’un est tout à fait o...