Écritures du désert

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21 janvier 2013

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Résumé 0

L’écriture du désert dans les récits de voyage de R. F. Burton, C. Doughty, G. Bell, T. E. Lawrence et W. Thesiger au xixe et au début du xxe siècle invite au parcours d’un espace géographique et textuel. L’analyse des traces intertextuelles, idéologiques et linguistiques dans le palimpseste du désert met au jour l’écriture totalisante du récit orientaliste, une affiliation culturelle qui remonte à Hérodote et un regard fantasmatique sur l’Autre et l’ailleurs. La quête des origines et du sens réapparaît dans les romans de L. Durrell, Le quatuor d’Alexandrie, Le quintette d’Avignon, dont l’écriture figurale et les métaphores optiques mettent en scène le leurre de la fresque orientaliste et soulignent le simulacre de toute représentation. Dans les romans postmodernes de M. Ondaatje, Le patient anglais et de Coetzee, En attendant les barbares, le désert n’est plus le lieu de la révélation du sens, mais de l’oblitération et de la perte. L’écriture fragmentée, spectrale brouille et évide la représentation d’un espace élusif et nomade qui refuse de se laisser conquérir et renvoie à l’Occidental l’image de son impuissance et de ses illusions.

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