9 juillet 2021
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Irène Salas, « La Femme-Livre. Fragmentation du corps féminin dans les blasons anatomiques de la Renaissance », Presses universitaires de Paris Ouest, ID : 10.4000/books.pupo.4291
La Renaissance témoigne d’un grand intérêt pour l’inscription du corporel dans les textes. Dans la tradition philosophique du Symposion ou du Banquet, elle allie les mots et les mets et spécule sur les rapports entre écriture et métabolisme, logos et innutritio. Que l’on songe à Rabelais qui, dans une acception tout à fait profane, adopte l’imagerie du livre mangé héritée de la théologie médiévale ; ou à Montaigne, si critique envers les pédants qui se gorgent d’ouvrages sans les digérer. Ce ...