9 juillet 2021
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Rose-Marie Godier, « Trois p’tits tours et puis s’en vont : La Chienne de Jean Renoir », Presses universitaires de Paris Ouest, ID : 10.4000/books.pupo.832
Si l'on sen tient à une perspective « réaliste » – perspective que Jean Renoir a toujours, pour sa part, récusée –, il est certain que le théâtre de marionnettes, inscrit au prologue comme à l’épilogue de La Chienne, ne peut apparaître que comme une hétérogénéité, une pièce rapportée qui vient border le tissu lisse et sans couture du film. Ces deux appendices prennent alors valeur de simples métaphores : celle, bien connue, du Theatrum mundi ; celle, non moins convenue, qui fait peser sur les...