18 mai 2022
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Mathieu Stoll, « Chapitre XII. L’esprit Le Peletier », Presses universitaires de Rennes, ID : 10.4000/books.pur.125418
« Hélas, aux grands emplois, à quoi sert de courir ?Pour veiller sur soi-même, heureux qui s’en délivre !Qui n’a pas le temps de bien vivreTrouve malaisément le temps de bien mourir. » Les derniers vers de l’épitaphe de Louvois composée par Charles Perrault en 1691 auraient pu servir de devise à l’amateur de sentences qu’était Claude Le Peletier. Au contraire de l’impétueux Louvois, Le Peletier s’efforça toujours de « bien vivre », c’est-à-dire de vivre pour apprendre à mourir : pour assurer ...