13 février 2013
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/restrictedAccess
Daniel Serceau, « Les synthèses d’Agnès Varda (Sans toit ni loi) », Presses universitaires de Rennes, ID : 10.4000/books.pur.1754
Les premières minutes de Sans toit ni loi (1985) unissent dans un même procès narratif des plans ou séquences documentaires et d’autres proprement fictionnels. Se complétant, permettant au film de trouver son accomplissement, les deux genres fusionnent pour donner naissance à un éventail référentiel beaucoup plus large que ne le permettent ordinairement les fictions qui se désignent exclusivement comme telles. L’ouverture du récit, un lent zoom avant sur un champ de vigne, débouche sur un pla...