16 mars 2023
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Pauline Martin, « Chapitre IX. Le flou des avant-gardes », Presses universitaires de Rennes, ID : 10.4000/books.pur.190276
« Tous évitent ce flou que seul justifie le cinéma » Aux yeux des avant-gardes photographiques, seul le cinéma peut s’autoriser à user du flou, car, pour la photographie, la netteté devient le garant de la qualité et de la modernité. En 1928, à propos des photographes exposés au Salon de l’escalier, Florent Fels l’explique ainsi : « Tous ont le souci d’être exacts, nets, précis. Tous évitent ce flou que seul justifie le cinéma. Ils ne trichent ni avec le modèle, ni avec un métier qui, pour ê...