12 juillet 2016
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Carine Barbafieri, « Égarements du cœur et voie de l’esprit : comparaison entre le Brutus du P. Porée (1708) et le Brutus de C. Bernard (1690) », Presses universitaires de Rennes, ID : 10.4000/books.pur.28947
Brutus, s’il avait été adapté au cinéma, aurait-il porté une frange obstinée et été couvert de sueur ? Nul doute que oui, si ces deux indices sont, comme le pense R. Barthes amusé, les signes de l’énergie et de la vertu du héros romain transposé sur le grand écran par un metteur en scène américain dans les années cinquante. Brutus en effet semble l’incarnation de la vertu romaine la plus sévère et de la détermination la plus grande : devenu premier consul de la République quand, après le viol...