19 juillet 2016
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Patrick Cérès, « Mes petites amoureuses de Jean Eustache, récit et émotion dans un film-déception », Presses universitaires de Rennes, ID : 10.4000/books.pur.34100
Dans Pierrot le fou, Godard fait dire à Samuel Fuller : « le cinéma, c’est l’amour, la haine, l’action, la violence, la mort : en un mot, l’émotion ». Or, si la Nouvelle Vague a initié maintes transformations de la représentation, elle a aussi modifié les rapports à cette émotion qui serait l’essence du cinéma, ce qui n’est pas étranger aux accusations dont elle a assez vite fait l’objet. Une quinzaine d’années après les premiers longs métrages de Truffaut ou de Godard, et après une éducation...