23 août 2018
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Pascale Montupet, « La parole transgressive », Presses universitaires de Rennes, ID : 10.4000/books.pur.48204
En écrivant Hakaï (La rupture de l’interdit), Shimazaki Tôson (1872-1943) courait le risque d’être censuré : son roman, en effet, met en scène un jeune instituteur qui enfreint l’interdit que son père lui a fait de révéler son identité, soit celle de burakumin. Or, jusqu’en 1871, les burakumin sont considérés comme des hinin ou eta (paria), impurs en raison de leur métier qui présente un rapport avec le sang (par exemple tanneur). Ce n’est qu’en 1907, un an après la publication de Hakaï qu’il...