23 avril 2019
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Marie-Emmanuelle Plagnol-Diéval, « Anouilh et le théâtre du xviiie siècle », Presses universitaires de Rennes, ID : 10.4000/books.pur.56375
Le XVIIIe siècle est particulièrement présent dans l’œuvre d’Anouilh, comme période historique et comme référence intertextuelle. En dehors de La Répétition ou l’Amour puni, Anouilh connaît en effet les principaux auteurs et les principales pièces du théâtre du XVIIIe siècle. La comédie italienne, Marivaux et le Beaumarchais de la trilogie ont ses faveurs. Avec ces références, il taille et compose dans un tissu intertextuel fait de résonances externes et internes, preuve de la création d’un univers personnel pétri d’une culture qui joue sur des effets de mise à distance ou d’affichage désinvolte, que l’on étudiera entre autres à travers Cécile ou l’École des pères, créée à la Comédie des Champs-Élysées le 12 décembre 1952 pour le mariage de sa fille aînée Catherine.