28 août 2018
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Marie Casset et al., « Les Évêques aux champs », Presses universitaires de Rouen et du Havre, ID : 10.4000/books.purh.7124
Les vingt-sept résidences « secondaires » des évêques normands au Moyen Âge n’ont pas intéressé les chercheurs et sont aujourd’hui, pour la plupart, oubliées. Ce furent pourtant, dans leur diversité (forteresses, maisons fortes, maisons plates), de splendides lieux de pouvoir temporel et ecclésiastique. Les prélats qui ont apprécié ces séjours y ont élevé de puissants bâtiments à vocation résidentielle (aula, caméra, logis, chapelles) richement ornés (sculptures, pavés) et meublés qui donnent sur des jardins. Le paysage environnant en est lourdement aménagé par la création de parcs à gibier, d’espaces en eau et de vergers. La guerre de Cent Ans a sérieusement perturbé la vie de ces séjours et pour beaucoup le déclin commence au xve siècle.