26 février 2019
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Michèle Finck, « L’indicateur de profondeur silencieuse d’un poème : de Rilke à Bonnefoy », Presses universitaires de Strasbourg, ID : 10.4000/books.pus.2463
Dans une lettre de 1926 à Marina Tsvétaïéva, Boris Pasternak introduit la notion d’« indicateur de profondeur sonore » d’un texte. Je voudrais ici proposer une variation sur la formule de Pasternak en introduisant la notion d’indicateur de profondeur silencieuse d’un poème. Voici l’hypothèse que je risquerai : Si la poésie a toujours eu pour enjeu de donner une langue au silence, la consubstantialité de la poésie et du silence s’est encore accrue au xxe siècle. Le poème n’a de cesse qu’il ne ...