16 mars 2020
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/restrictedAccess
Daniel Serceau, « Au commencement, le dos », Presses universitaires de Vincennes, ID : 10.4000/books.puv.4938
On sait quelle peut être l’importance d’un premier plan, mode d’entrée dans une fiction. Se contenter du dos d’un personnage, s’y tenir pendant quelques dizaines de secondes peut légitimement être considéré comme une façon de malmener le spectateur, de briser le confort d’un moment de loisir théoriquement dominé par le principe de plaisir. Si le cinéma commercial en évite la procédure, de crainte, justement, de déplaire à son public, une certaine tendance du septième art adopte volontiers une...