16 juin 2020
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Jacques Neefs, « Flaubert, Baudelaire : la prose narrative comme art moderne », Presses universitaires de Vincennes, ID : 10.4000/books.puv.6363
Hugo revendique la liberté dans le vers, « pour tout dire ». Contre quel carcan de la forme « régulière » ? Contre quelles contraintes d’une prosodie « convenable » ? Contre quelles insuffisances de la régularité « classique » ? La régularité reçue de la diction prosodique ne serait donc désormais plus apte à fournir un langage pour l’exigence du présent, et de l’avenir. Hugo plaide bien, dans la « Préface » de Cromwell, pour l’usage du vers dans le drame romantique, mais pour le vers comme s...