11 octobre 2017
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Jacques Deguy, « Cahiers, carnets, journaux : une écriture à risques », Presses universitaires du Septentrion, ID : 10.4000/books.septentrion.16453
Nulla dies sine linea. En 1963, le narrateur des Mots reprend à son compte ce précepte dans l’épilogue du livre. Précepte ambigu, qui désigne aussi bien la pratique d’écriture du diariste amateur que celle de l’écrivain nobélisable. Quelles sont ces lignes qu’on s’oblige à tracer au fil de chaque jour ? Le brouillon des œuvres à venir ? La confession capricieuse des événements quotidiens ? Ou un mélange des deux, qui signale le journal d’écrivain ? Les Cahiers pour une morale de 1947-1948 rép...