La vie des chevaliers romains connus à Narbonne : étude du milieu équestre d’une cité de l’Occident romain (ier siècle av. J.-C.-iie siècle ap. J.-C.)

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4 mars 2020

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Maria Luisa Bonsangue, « La vie des chevaliers romains connus à Narbonne : étude du milieu équestre d’une cité de l’Occident romain (ier siècle av. J.-C.-iie siècle ap. J.-C.) », Presses universitaires du Septentrion, ID : 10.4000/books.septentrion.48602


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Cette contribution se propose d’étudier la vie et le parcours des chevaliers romains connus par la documentation littéraire et épigraphique de Narbonne, entre le ier siècle av. J.-C. et le iie ap. J.-C. Ainsi, l’analyse des sources disponibles permetelle de mettre en valeur plusieurs éléments : avant tout, un nombre de chevaliers plus important que ce qu’une documentation fragmentaire ne le laissait supposer jusque-là ; ensuite, une précocité des attestations qui n’avait pas été suffisamment soulignée par la bibliographie antérieure et qui place les chevaliers narbonnais parmi les références les plus anciennes des provinces occidentales du monde romain ; enfin, l’existence dans la cité d’une élite équestre qui peut être scindée en deux groupes : des equites originaires d’Italie qui s’étaient installés dans la cité-emporion pour faire des affaires à l’époque républicaine et des chevaliers descendants de l’élite des vétérans légionnaires lotis par César en 45 av. J.-C. qui s’étaient lancés au début du ier siècle ap. J.-C. dans de longues carrières au service de l’ Empire.

Il presente contributo é incentrato sull’analisi della vicende biografiche dei cavalieri romani noti grazie alla documentazione letteraria e epigrafica di Narbo Martius, fra il I secolo a. C. e il II secolo d. C. L’esame delle fonti disponibili induce a mettere in rilievo una serie di aspetti significativi. Innazitutto un numero di cavalieri più nutrito di quanto una documentazione epigrafica frammentaria e lacunosa non lo lasci pensare in un primo tempo. Inoltre, una precocità di attestazioni che non era stata abbastanza sottolineata dalla bibliografia precedente e che situa i cavalieri narbonesi fra gli esempi più antichi finora ritrovati nelle province occidentali del mondo romano. Infine l’esistenza nella colonia di una elite equestre che puo’ essere scissa in due gruppi: degli equites d’origine italica che si erano stabiliti nella citta-emporion per fare affari in età repubblicana e dei cavalieri, discendenti degli ufficiali dei veterani legionari dedotti da Cesare nel 45 av. J.-C., che si erano dedicati, all’inizio del I secolo d. C., all’esercizio di carriere lunghe e articolate al servizio dell’Impero.

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