16 mars 2021
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Nathalie Barberger, « Les monomaniaques de Molière », Presses universitaires du Septentrion, ID : 10.4000/books.septentrion.78986
Tout commencerait donc par le rire. Du théâtre de Molière, on pourrait dire, en pensant à la « galerie de crevés » de Beckett, qu’il nous offre une galerie de monomaniaques, vivant d’une idée fixe. De cette soumission mortifère, Arnolphe et le cocuage, Harpagon et l’or, Argan et la maladie, sont les emblèmes, personnages extravagants qui nous font rencontrer le monstrueux, ce monstrueux que l’esthétique classique, telle qu’elle était définie par les instances critiques et l’Académie, a tenté ...