17 décembre 2020
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Emmanuel Godo, « 3. Le culte de l’ironie », Presses universitaires du Septentrion, ID : 10.4000/books.septentrion.85161
A Venise, l’égotiste apparaît comme un homme privé de la connivence avec le monde extérieur qui faisait l’enthousiasme d’un certain romantisme. Rivé à sa différence, éprouvant avec orgueil l’impossibilité d’appartenir de plain pied à la communauté des hommes – « ... je bénis l’ordre des choses de m’avoir distingué de ces hommes dont je portais le costume » (p. 235) –, il se tient à l’écart, dans la solitude qui, avant même le repli dans la chambre, est son lieu d’élection. Jeux d’écarts A l’é...