17 décembre 2020
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
François Berquin, « 1. Le Sage et le dindon », Presses universitaires du Septentrion, ID : 10.4000/books.septentrion.86363
Dix fois le matin, dix fois le soir, me répéter que je suis infirme. De son vivant, Joë Bousquet fut très peu (et souvent très mal) lu. Ses œuvres étaient obscures, elles tombaient des mains. Le personnage en revanche fascina tous ceux qui le rencontrèrent. Nul qui ne sortît transformé, et comme régénéré, comme grandi, de la chambre où il vécut retranché tant et tant d’années. Une chambre au demeurant aussi obscure que l’œuvre qu’il y concevait comme en cachette de ses nombreux visiteurs. Cet...