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30 janvier 2020
- doi: 10.4000/books.septentrion.87058
- isbn: 9782757429495
- eisbn: 9782757430095
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/restrictedAccess
Mots-clés
diaconat féminin grandeur d’âme bienséance sens du bien public, de l’administration et de la gestion apostolat envers les pauvres culte des reliques sentiment religieux piété Art et chant médiévaux musique d’église orfèvrerie religieuse vie religieuse et genre Religion History REL033000 HRAXSujets proches
Monasticism and religious orders for men Orders, Monastic Monachism Religious orders Monastic orders Monasticism and religious orders of men Theology, Ecclesiastical Ecclesiastical theology Ecclesiology Kingdom of the Netherlands Comportamiento religioso Conducta religiosa Devoción personal Práctica religiosa privada Iglesia cristiana Iglesia universal Congrégations religieuses Professions ecclésiastiques Monachisme et ordres religieux masculins Ordres religieux Ordres monastiques Instituts religieux Antécédents Causes Église (théologie) Chrétienté Église chrétienne Sentiment religieux Chanoisesses séculières Royaume des Pays-BasCiter ce document
Laurence Baudoux-Rousseau et al., « Chanoines et chanoinesses des anciens Pays-Bas », Presses universitaires du Septentrion, ID : 10.4000/books.septentrion.87058
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Résumé
Depuis les origines du christianisme, des femmes ont vécu une vie consacrée en dehors des ordres monastiques, suivant une voie personnelle et servant l’Église de diverses façons. Les Dames chanoinesses dans les Anciens Pays-Bas présentent des caractéristiques particulières tant par leurs origines, leur mode de vie et leur implantation. Cette particularité s’inscrit dans un certain archaïsme qui a traversé les siècles jusqu’à la fin de l’Ancien Régime. Leur attachement au culte d’un saint fondateur a constitué un facteur de rayonnement parfois en conflit avec d’autres ordres religieux ou avec les institutions cléricales. Violemment critiquées par le clergé, leur insertion sociale et leurs œuvres charitables en ont fait un facteur social stable, souvent apprécié des populations. Elles furent aussi force de pouvoir et susceptibles de promotion politique. Leur survivance séculaire jusqu’en 1790 reste étonnante.