28 février 2017
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Joëlle Pagès-Pindon, « Du subjectile au sujet Duras : « C’est moi Agatha » », UGA Éditions, ID : 10.4000/books.ugaeditions.1049
Travailler sur les manuscrits de Marguerite Duras, c’est être confronté, plus que pour tout autre écrivain, à l’empreinte du vécu sur la création. La masse hétérogène des supports matériels de l’archive durassienne fait du chercheur un archéologue ramenant au jour le geste scriptural lui-même, saisi dans l’espace-temps de sa genèse. Consciente de ce que les manuscrits pouvaient révéler de l’intimité de sa création, Marguerite Duras a longtemps été réticente à leur conservation : Pendant quinz...