29 mars 2019
https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess
Lise Revol-Marzouk, « Conclusion. La tête sépulcrale et le corps narratif », UGA Éditions, ID : 10.4000/books.ugaeditions.6075
Il n’est pas, disait Ismaël, de vraie peinture de la baleine. La baleine, en effet, ne se représente pas et le sphinx, qui n’apparaît, en sa forme égyptisante, que pour signifier son absence silencieuse, sa dumb blankness, donne à voir, paradoxalement, cette dissimulation de la chose. Il s’apparente ainsi à ces silhouettes creuses, profils pyramidaux, concrétions de mutisme sépulcral, sphinx tête-de-mort épinglés d’un stylet vengeur au musée de la représentation, que sont les portraits améric...