Stations de biologie marine et observatoires astronomiques à la fin du xixe siècle : deux reflets d’une même politique scientifique ?

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29 août 2022

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Josquin Debaz, « Stations de biologie marine et observatoires astronomiques à la fin du xixe siècle : deux reflets d’une même politique scientifique ? », Cahiers François Viète, ID : 10.4000/cahierscfv.2560


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Ce texte propose une analyse croisée de l’histoire de ces deux formes d’institutions scientifiques qui incarnent, à cette époque, les transformations de la science, de sa diffusion et des politiques qui l’encadrent. Nouvellement créés ou renouvelés, le développement de ces lieux de science de terrain nous documente sur la manière de rationnaliser la production scientifique, de l’inscrire dans des spécificités et des intérêts locaux, de l’instituer dans des bâtiments et des dispositifs de diffusion, de la construire dans l’éloignement du centre parisien de la vie scientifique pour une légitimité et une altérité. À la jonction de l’astronomie et de la biologie, deux champs disciplinaires que tout semble éloigner, apparaît l’influence des réseaux des anciens de l’École normale, et notamment la figure de Louis Liard et de sa vision d’un état universitaire à même d’affronter son concurrent germanique.

This text proposes a cross-analysis of the history of these two forms of scientific institutions which, at that time, embodied the transformations of science, its dissemination and the policies that governed it. Newly created or renewed, the development of these places of field science documents the way in which scientific production was rationalised, inscribed in local specificities and interests, instituted in buildings and dissemination devices, and constructed in the distance from the Parisian centre of scientific life for the sake of legitimacy and otherness. At the junction of astronomy and biology, two disciplinary fields that seem to be far apart, the influence of the networks of former students of the École normale appears, and in particular the figure of Louis Liard and his vision of a university state capable of confronting its Germanic competitor.

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