The Counter-Order of Simulacra: Alan Duff’s gut novel, Once Were Warriors

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30 janvier 2024

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Christian Gutleben, « The Counter-Order of Simulacra: Alan Duff’s gut novel, Once Were Warriors », Anglophonia Caliban/Sigma, ID : 10.4000/caliban.1902


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Publié en 1990, Once Were Warriors, le roman néo-zélandais d’Alan Duff, partage avec la fiction britannique de la même époque (celle de Julian Barnes, A.S. Byatt, Charles Palliser, Kazuo Ishiguro ou Jeanette Winterson) le souci de renouveler la présentation romanesque de l’histoire, de retérritorialiser le passé en donnant la parole aux oubliés de l’histoire, aux marginalisés et aux maltraités. Le principe de la rétroaction qui utilise des textes ou des genres du passé pour les réactiver, les relocaliser, les investir de nouvelles significations (Bhaba 1996) conduit inévitablement à ce que Saïd a appelé une "hybridation pluraliste" et qui constitue, selon Linda Hutcheon, une des caractéristiques principales du postmodernisme. Ce qui paraît fascinant pourtant, ce n’est pas tant ce recoupement, aussi fondamental fût-il, entre le roman postcolonial de Duff et la fiction postmoderne que les divergences frappantes: les célèbres attaques contre la nostalgie stérile du postmodernisme, contre son emprisonnement dans le passé, sa logique du simulacre et de la simulation, perdent tout fondement dans le cas de Duff dans la mesure où son roman, loin d’être hypertextuel ou métatextuel, se veut empirique. Il s’avère ainsi plus proche ontologiquement d’une autobiographie fictionnelle ou d’une parabole politique que d’un recyclage palimpsestueux de textes antérieurs. Par sa "violence épistémique" (Spivak, 1988) et par la création d’un nouveau code linguistique, Duff réhabilite la fonction éthique de l’art et se coupe radicalement de l’esthétique ludique et autoréflexive du postmodernisme

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