Linearity as Metadiscourse in Murray Bail’s Fiction

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30 janvier 2024

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Marie Herbillon, « Linearity as Metadiscourse in Murray Bail’s Fiction », Anglophonia Caliban/Sigma, ID : 10.4000/caliban.1953


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Il est possible de considérer que la complexité inhérente à l’œuvre du romancier australien Murray Bail découle principalement de son inhabituel degré de sophistication abstraite. Même si certains commentateurs ont rapidement détecté la géométrisation systématique de ses espaces narratifs, dans lesquels s’entrecroisent des myriades de lignes droites, peu en ont souligné la dimension politico-parodique: en feignant de souscrire à la culture de la linéarité, Bail vise manifestement à la dénoncer et, avec elle, un certain héritage occidental.Cette réflexion sur le concept de linéarité peut également prendre un tour métafictionnel: bien que ses intentions parodiques le contraignent parfois à emprunter au réalisme certains de ses codes narratifs, l’auteur désavoue indubitablement ce genre littéraire par trop linéaire, qu’il voit comme "la grande malédiction de la littérature australienne. "Toutefois, au-delà d’une linéarité structurelle apparente, Bail ne renonce pas à une utopie de langage: dans Eucalyptus (1998), il avance ainsi de possibles alternatives au(x) genre(s) qu’il discrédite. Cet article explore les manières dont la linéarité peut être intégrée dans le bagage culturel et épistémologique de l’Australie plutôt que d’en être exclue, dans le but de définir l’outil linguistique original que Bail s’efforce de créer

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