7 octobre 2016
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1646-7698
https://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess
Maria do Rosário Girão Ribeiro dos Santos, « À bord du « Quaker City » et de ses confrères… », Carnets, ID : 10.4000/carnets.1214
Qui n’a jamais connu l’extase du voyageur qui embarque dans un transatlantique, traverse l’infinitude thalassique, s’affectionne aux ports d’escale et visite des pays étrangers qui lui renvoient l’image de l’altérité ? Qui, en effet, ne s’est jamais complu dans ce culte de l’inconnu, rendu scripturalement explicite par des récits de voyages d’aventures, de pèlerinages religieux ou de reportages journalistiques, régis par l’exotisme et le pittoresque ? Qui, finalement, ne s’est jamais délecté de la lecture de ces ‘marques’ typiques de voyages, relatées soit comme journal de bord, soit comme chronique littéraire, soit comme autobiographie, soit enfin comme document sociologique ? Dans notre texte voyageur, on essayera de ‘capturer’ l’étranger envisagé par Charles Darwin, Mark Twain et Emila Pardo Bazán.