15 février 2017
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Lamia Boukhannouche, « La langue française À l’université algérienne : changement de statut et impact », Carnets, ID : 10.4000/carnets.1895
Dans le contexte algérien, l'enseignement du primaire jusqu'au secondaire est dispensé en arabe et ce n’est qu'à partir de la troisième année de l’enseignement primaire que l'apprentissage du français apparaît dans les programmes. À l’université, cette arabisation n'a été poursuivie que dans certaines disciplines universitaires, sciences sociales, économiques, commerciales... Et la plupart des filières scientifiques et techniques telles que médecine, sciences vétérinaires, architecture… enseignent en français. Le français devient donc langue d’accès à la formation scientifique. Cela signifie qu’à l’université algérienne, on dispose donc d’un enseignement arabophone et d’un enseignement francophone. Cet état de fait est souvent problématique pour les nouveaux arrivants à l’université qui se retrouvent contraints de poursuivre des études complexes dans une langue que très souvent ils ne maîtrisent pas suffisamment. C’est la raison pour laquelle notre article se propose de voir le type de palliatif à offrir aux nouveaux inscrits essentiellement ceux des disciplines scientifiques et techniques en français, en l’occurrence, les sciences vétérinaires, en début de leur formation universitaire. Il s’agit évidemment d’un enseignement de français (présenté sous forme de cours de langue) au-delà de l’enseignement en français (qui concerne les cours de la discipline). La mise en place du palliatif pour une formation linguistique s’inscrit dans le cadre du FOU (Français sur objectif universitaire).