30 août 2016
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Ilhem Kazi-Tani et al., « Métissage de langues et transgression dans le langage des cités », Carnets, ID : 10.4000/carnets.950
Dans cette étude, nous voulons montrer que l’écriture de Rachid Djaidani dans le roman Boumkeur se caractérise par des transgressions par rapport à des normes langagières et esthétiques. Ce roman, qui s’inscrit dans une littérature dite « beur », marque des torsions de deux niveaux : le premier est esthétique où les règles de l’écriture sont subverties ; le deuxième est linguistique et se manifeste par un métissage de langues et des jeux de mots dont le défigement des expressions langagières courantes constitue la part belle de ces gauchissements linguistiques. Or cette transgression, peut-elle se lire comme une réaction à une culture supérieure et dominante ?