Avatars littéraires de la catastrophe

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19 novembre 2023

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Actes de la journée d’études du Séminaire d’Études Catalanes et des Études lusophones, CRIMIC, Université Paris-Sorbonne (16 mai 2014) Thème privilégié dans la réflexion contemporaine, la catastrophe frappe l’imaginaire et nourrit la pratique de nombreux écrivains qui en donnent des représentations variées. Considérée par Walter Benjamin comme l’un des visages de l’Histoire, la catastrophe « qui sans cesse amoncelle ruines sur ruines », constitue un concept heuristique dont les potentialités méritent d’être interrogées du point de vue épistémologique, poétique et esthétique, en s’attachant aux structures, aux motifs, aux dispositifs mis en œuvre pour transmettre, entre mémoire et oubli, les conséquences du désastre. L’expérience traumatique de la catastrophe, naturelle ou humaine, a permis depuis longtemps l’émergence d’une parole littéraire tant en langue catalane que portugaise. Depuis le tremblement de terre de Lisbonne de 1755 qui a bouleversé les consciences européennes jusqu’à l’apparition du sida dans les années 1980 ou la crise économique actuelle, en passant par plusieurs guerres dévastatrices, la littérature a saisi par différents moyens les représentations de la destruction et la question de la « vie nue » (Agamben). La journée d’études du 16 mai 2014, organisée par deux axes du CRIMIC (EL, SEC) s’est penchée sur les avatars littéraires de la catastrophe, en privilégiant les axes suivants : • Catastrophe naturelle • Guerre • Épidémie • Crise • Apocalypse • État d’exception L’objet de cette manifestation scientifique était de questionner la manière dont les auteurs issus des aires considérées configurent les rapports complexes entre traumatisme et témoignage afin de représenter une temporalité spectrale (Derrida), hantée par un rapport singulier à l’écriture de l’Histoire.

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