Luis Martín Santos est-il (vraiment) existentialiste ?

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14 juillet 2014

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Thierry Capmartin, « Luis Martín Santos est-il (vraiment) existentialiste ? », Cahiers de civilisation espagnole contemporaine (de 1808 au temps présent), ID : 10.4000/ccec.5083


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Résumé Fr Es En

Luis Martín Santos a maintes fois réaffirmé son attachement moral et intellectuel, pour ne pas dire son admiration, à la figure de Jean-Paul Sartre. Mais n’y a-t-il pas comme une pétition de principe à en inférer que l’œuvre aussi, et au premier chef Tiempo de silencio, serait d’inspiration existentialiste, comme cela a été si souvent avancé ? Reposer le problème à neuf, à travers l’éclairage oblique que fournissent les textes peu considérés du psychiatre, telle est l’ambition élémentaire qui anime la présente étude. C’est finalement la pertinence de l’usage de la catégorie d’ « existentialisme » dans le champ de l’histoire de la littérature que l’on entend plus largement interroger à partir d’un cas bien singulier.

Luis Martín Santos ha confirmado en muchas ocasiones su vínculo moral e intelectual con la figura de Jean-Paul Sartre, así como su admiración por él. Pero, ¿no supone acaso una petición de principio el inferir que, como se ha declarado muy a menudo, la obra también sería de inspiración existencialista, en primer lugar Tiempo de silencio? Replantearse de nuevo este problema, desde la perspectiva nueva que puedan ofrecer los textos poco estudiados del psiquiatra, es el objetivo principal del presente estudio. Nos interrogaremos, en última instancia, sobre la pertinencia del uso de la categoría «existencialismo» en el campo de la Historia de la Literatura a partir de este caso tan singular.

Time and again, Luis Martín Santos reaffirmed his moral and intellectual attachment, indeed his admiration, for the figure of Jean-Paul Sartre. But must we inevitably conclude that the sense that his works –and first and foremost Tiempo de silencio– was of existentialist inspiration, as has often been put forward? In this present study, this question will be examined anew, with the help of the oblique light which Santos’ little studied psychiatry texts can shed. In the end, it is the relevance of the category of «existentialism» within the field of the history of literature that we intend to question more generally, using a quite singular case as a starting point.

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