Robert Hamilton Lang and the Archaeology of Cyprus

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23 mai 2022

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Thomas Kiely, « Robert Hamilton Lang and the Archaeology of Cyprus », Cahiers du Centre d’Études Chypriotes, ID : 10.4000/cchyp.536


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Résumé En Fr

This paper reviews the archaeological activities of Robert Hamilton Lang – a Scottish businessman, banker and farmer based in Cyprus between 1862 and 1872 – in the light of unpublished or little-known archival documents preserved in the British Museum. During this lively, and indeed frenetic, period of archaeology, Lang assembled a large collection of antiquities, many from more or less controlled excavations: funerary or votive objects from Idalion and Pyla, inscriptions in a range of languages and scripts (including the famous bilingual in Phoenician and Cypriot syllabic) and three large hoards of coins. These objects enriched the collections of great European museums (London, Paris, Belin, Vienna, among others), but also private collections, during a formative period in the archaeology of the island. On the other hand, his contribution to the decipherment of the Cypriot Syllabic script, his report on his excavations at the Sanctuary of Apollo-Reshef in Idalion, and several accounts of his numismatic finds, are justifiably famous. At the same time, numerous important details about his activities remain little known or indeed are misrepresented in the secondary sources. Drawing on letters and reports in the British Museum, but also on his unpublished memoirs, this overview explores his development as a collector and antiquarian – particularly in the context of the material he sold or gave to the British Museum – against the backdrop of contemporary antiquarian developments. It also casts light on the discovery of finds such as the bilingual inscription from Idalion, the “Rosetta Stone” of Cyprus, and other important epigraphic texts from the island during a nascent period in Cypriot epigraphy and archaeology.

Cet article examine les activités archéologiques de Robert Hamilton Lang – homme d’affaires, financier et fermier écossais installé sur l’île de Chypre entre 1861 et 1872 – à la lumière de fonds d’archives inédits ou peu connus conservés au British Museum. Au cours de ces années d’activités débordantes, voire frénétiques, dans le domaine de l’archéologie, Lang a rassemblé, en partie lors de fouilles plus ou moins contrôlées, un grand nombre d’antiquités : objets votifs et funéraires d’Idalion et de Pyla, inscriptions en langues et écritures diverses (y compris la célèbre bilingue en phénicien et syllabaire chypriote) et trois grands trésors de monnaies. Ces objets ont enrichi les fonds d’antiquités chypriotes de grands musées européens (Londres, Paris, Berlin, Vienne…), mais aussi des collections privées, au cours d’une période charnière dans l’archéologie de l’île. D’autre part, sa contribution au déchiffrement du syllabaire chypriote et son rapport sur les fouilles du sanctuaire de Reshef-Apollon à Idalion, de même que différentes notices sur ses découvertes numismatiques, sont justement célèbres. Cependant, bien des détails particulièrement marquants de ses activités restent peu connus ou sont souvent mal évoqués dans les sources secondaires. En se fondant sur des lettres et des rapports conservés au British Museum, ainsi que sur ses mémoires inédits, le bilan présenté ici examine ses activités de collectionneur et d’antiquaire – en particulier pour ce qui concerne les objets qu’il a vendus ou donnés au British Museum – dans le cadre de l’évolution du commerce des antiquités à son époque. Il donne également un nouvel éclairage sur certaines découvertes, comme celle de l’inscription bilingue d’Idalion, « la pierre de Rosette chypriote », et d’autres importants documents épigraphiques trouvés dans l’île, au moment où naissaient l’épigraphie et l’archéologie chypriotes.

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