La marche urbaine : un outil pour appréhender les émotions a Johannesburg ?

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19 décembre 2016

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Chrystel Oloukoi, « La marche urbaine : un outil pour appréhender les émotions a Johannesburg ? », Carnets de géographes, ID : 10.4000/cdg.576


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Cet article traite de l’usage des marches urbaines en tant que méthode d’enquête de terrain à Johannesburg, à partir d’un mémoire sur les nuits, comme objets de désir, mais aussi de peur. Les marches urbaines ont été l’occasion d’observer en situation, le rapport de mes interlocuteurs aux espaces nocturnes. Marcher la nuit à Johannesburg ne va cependant pas de soi. L’étonnement a été une émotion cruciale pour faire accepter cette méthode, tout en me permettant un retour réflexif sur celle-ci. En miroir de l’entretien, l’usage des marches urbaines visait à accéder à une connaissance qui passe par la verbalisation, tout en laissant place à l’analyse d’autres signes et modes de communication, corporels notamment. Entre malaise, peur, déception et plaisir, les marches urbaines sont une mise en question des espaces nocturnes de Johannesburg, en même temps qu’un « procès d’appropriation » (de Certeau, 1980).

This article deals with the use of a certain kind of walking interview, the urban walks, which I explored in the context of my master’s dissertation about Johannesburg’s nights as objects of desire and objects of fear. The urban walks allowed me to observe, in situ, the way people interact with urban nocturnal spaces. To walk at night in Johannesburg is, however, quite challenging, in a city characterized by a culture of fear. Astonishment was a key emotion in that regard: it made people willing to participate, but it also allowed reflexive thinking on that methodology. Mirroring the interviews, the use of the urban walks aimed at enriching data, involving certainly verbalization, but also and more importantly, non-representational ways of communicating, allowing for bodies, emotions, senses to be analyzed alongside with words and representations. Navigating between discomfort, fear, disappointment and pleasure, the urban walks question Johannesburg’s nocturnal spaces and also allows for some kind of appropriation.

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