23 février 2016
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Niki Papaïliaki, « Les fermiers d’impôts de Naxos », Cahiers balkaniques, ID : 10.4000/ceb.5678
De l’analyse des documents découverts dans les archives françaises, nous obtenons des indices révélateurs concernant les activités spéculatives de la commune de Kastro à Naxos sur les revenus publics de l’île, pendant la seconde moitié du xviiie et au début du xixe siècle. Pour s’assurer les fonds nécessaires à l’affermage des impôts, la commune a de plus en plus recours aux capitaux ottomans de Constantinople, ce qui l’expose aux aléas de l’administration ottomane. Cependant, le taux d’intérêt des emprunts contractés à Constantinople, allant de 10 à 12 %, reste toujours inférieur au taux de 20 % que les autorités communales de Kastro imposeront aux villageois. En 1818, pour éviter sa ruine totale, à cause de l’accumulation de ses dettes, la commune se soumettra à la tutelle stricte de l’Église catholique.