5 mars 2021
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Sylvie Arlaud, « Falk Richter, pour un théâtre maniériste ? », Cahiers d’études germaniques, ID : 10.4000/ceg.13620
Si « l’image démonte l’histoire » (G. Didi-Huberman), le théâtre de Falk Richter puise justement dans le trop-plein des images (photographie, cinéma, peinture, publicité, presse) pour « démonter » l’actualité et l’histoire qui la sous-tendent. Les effets de montage-collage, de dissémination ou de « dysposition » soumettent ces « images » à un mouvement réflexif et critique qui s’accomplit dans le jeu scénique. Les trois pièces analysées proposent une véritable critique du réel et de ses médiations, où la distorsion maniériste, le trompe-l’œil et l’esthétisation à outrance arrachent une lecture critique (créative) au spectateur, tout en proposant un regard didactique sur l’histoire intermédiale du théâtre moderne et postmoderne.