4 octobre 2022
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Merisa Taranis, « Die Rezeption rousseauscher Glückseligkeit am Beispiel deutschsprachiger Übersetzungen der Erzählung Paul et Virginie im 18. Jahrhundert », Cahiers d’études germaniques, ID : 10.4000/ceg.15659
Le roman Paul et Virginie (1788) de Bernardin de Saint-Pierre s’est imposé au XIXe siècle non seulement en France comme récit pour la jeunesse, mais aussi à l’étranger, comme le prouvent ses nombreuses traductions. L’intention de « parler du bonheur que donnent la nature et la vertu » fait allusion à l’imbrication entre la nature, la solitude, l’autosuffisance, la pitié, la vertu et l’amour propre telle qu’elle est présentée dans la philosophie du bonheur de Jean-Jacques Rousseau. En partant des deux premières traductions allemandes, l’article vise à montrer dans quelle mesure la médiation littéraire du bonheur rousseauiste a été incorporée différemment dans la culture cible, que cela est principalement dû au rôle des traducteurs et que les traductions déterminent des groupes-cibles différents.