18 décembre 2017
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Ulrich Joost, « „Papiere welche die Nachwelt nicht zu beschnobern braucht“. Gottfried August Bürger als Briefschreiber », Cahiers d’études germaniques, ID : 10.4000/ceg.970
Bien que Bürger ait souvent donné à ses amis et éditeurs la consigne de brûler celles de ses lettres qui seraient exclusivement privées ou seulement destinées à faire sourire, il en reste beaucoup de nos jours – près de 1 800 –, et elles sont actuellement en cours de publication (édition Wallstein, Göttingen). Ce précieux patrimoine enrichit ce que nous savons de l’intérêt que Bürger portait à la culture et à l’écriture populaires. Outre leur intérêt biographique, ces lettres illustrent aussi des composantes de la pratique épistolaire à l’époque du Sturm und Drang : instantanéité de l’écriture, ajustement à l’individualité du destinataire. De plus, métadiscours épistolaire et audaces stylistiques (jeux rhétoriques, aposiopèse, paronomasie). Enfin, l’intertextualité que Bürger aime pratiquer relève aussi bien de sa culture biblique voire piétiste, qu’il déforme au point de friser le blasphème, que de sa prédilection pour les expressions populaires, triviales et grivoises.