16 décembre 2015
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2262-208X
https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess
Constance Desanti, « Lumière sur Eugène Martial Simas, décorateur oublié de la Belle Époque », Les Cahiers de l'École du Louvre, ID : 10.4000/cel.289
La brasserie Mollard de Paris, le restaurant La Cigale à Nantes, la gare ferroviaire de Tours ou l’Hôtel de Ville de Créteil sont autant d’édifices publics de la Belle Époque qui ont pour trait commun la participation d’Eugène Martial Simas à leur décor. Cet article se propose d’introduire l’œuvre polymorphe de celui qui, formé aux décors de spectacle, se tourna vers les arts décoratifs et industriels afin d’y exercer son goût pour les formes nouvelles et japonisantes. Attaché aux mythes classiques et à un artisanat traditionnel de qualité, Eugène Martial Simas n’incarne pas moins un jalon essentiel de cette nouvelle génération d’artistes qui, au tournant du XXe siècle, propagea sa douce utopie d’un art nouveau, présent partout et accessible à tous.