Empreintes et emprunts des avant-gardes dans la poésie espagnole contemporaine : la caja de prosa dans Maniluvios (1972), de José-Miguel Ullán

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14 février 2022

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Raquel Lledós, « Empreintes et emprunts des avant-gardes dans la poésie espagnole contemporaine : la caja de prosa dans Maniluvios (1972), de José-Miguel Ullán », reCHERches, ID : 10.4000/cher.11614


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L’œuvre poétique de José-Miguel Ullán (1944-2009) est profondément marquée par les avant-gardes littéraires et artistiques du xxe siècle : l’intertextualité, le collage, l’objet trouvé, l’exploitation de la dimension visuelle de l’écriture, le rapprochement entre les arts… Dans quelle mesure peut-on parler d’« héritage » à propos des mouvements d’avant-garde ? La réappropriation des codes formels, des pratiques créatives ne risque-t-elle pas de dénaturer leur projet artistique, d’aller à l’encontre des principes d’innovation, de subversion et de rupture ? Nous tenterons de montrer, à partir de l’étude d’exemples tirés de l’œuvre de José-Miguel Ullán, comment le recours à des pratiques empruntées aux mouvements d’avant-garde permet à l’auteur d’envisager, sous un angle nouveau, le questionnement des conventions de lecture et des habitudes du lecteur, ainsi que l’éclatement des frontières entre les genres et les disciplines artistiques. Ces références intertextuelles et interartistiques s’inscrivent dans une démarche de réflexion sur la création littéraire, sur les limites de la représentation artistique et, enrichies d’un regard nouveau, elles sont mises au service de la poétique de José Miguel Ullán : l’exploration de la relation problématique entre le langage et le monde.

La obra poética de José Miguel Ullán (1944-2009) está profundamente marcada por las vanguardias literarias y artísticas del siglo xx: la intertextualidad, el collage, el objet trouvé, la explotación de la dimensión visual de la escritura, el acercamiento entre las artes… ¿En qué medida se puede hablar de una «herencia» en relación con los movimientos de vanguardia? La reapropiación de los códigos formales, de las prácticas creativas ¿no supone un riesgo de desnaturalizar su proyecto artístico, de ir en contra de principios de innovación, de subversión y de ruptura? A partir del estudio de ejemplos sacados de la obra de José Miguel Ullán, intentaremos mostrar cómo el recurso a las prácticas tomadas de los movimientos de vanguardia permite al autor considerar, desde un nuevo ángulo, el cuestionamiento de las convenciones de lectura y de los hábitos del lector, así como el estallido de las fronteras entre los géneros y las disciplinas artísticas. Estas referencias intertextuales e interartísticas se inscriben en un proceso de reflexión sobre la creación literaria, sobre los límites de la representación artística y, enriquecidas por una mirada nueva, se ponen al servicio de la poética de José Miguel Ullán: la exploración de la relación problemática entre el lenguaje y el mundo.

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