28 mars 2022
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Marie Vrinat-Nikolov, « Laisser le traducteur oraliser », reCHERches, ID : 10.4000/cher.12950
M’appuyant sur les travaux des deux penseurs français marquants : Antoine Berman et Henri Meschonnic, et plus précisément sur l’oralité définie par ce dernier, je tente de discerner dans ma pratique de traduction de textes littéraires bulgares à quels types d’oralité j’ai affaire et comment, en général, ces oralités sont traitées par les traducteurs. Ne pas prendre en compte cette oralité aboutit souvent à une langue de traduction figée, stérilisante, éloignée de la langue féconde du texte qu’elle est censée laisser entendre.