16 décembre 2021
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Utrera Torremocha María Victoria, « Retórica del fragmentarismo : la representación del cuerpo en Mundar de Juan Gelman », reCHERches, ID : 10.4000/cher.8544
Dans Mundar (2008) de Juan Gelman, il est intéressant de souligner — outre l’utilisation des images du corps comme mode de dénonciation de la réalité et du pouvoir — le lien entre corps et temps, corps et réflexion métapoétique, corps et identité personnelle et littéraire dans ses différentes représentations et métamorphoses. La dénonciation de la violence et l’expérience de l’horreur s’exprime au travers d’un style poétique qui s’appuie principalement sur le recours tropologique. La conséquence de ce mode rhétorique est une forte fragmentation, pas étrangère du reste à l’esthétique moderne et à l’idée de décomposition. Le sujet brisé se conçoit néanmoins en dépassant la dualité corps-âme, c’est-à-dire comme entité spirituelle et corporelle unique.