Le pouvoir colonial et la question de la main-d’œuvre en Indochine dans les années vingt

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1 octobre 2004

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Marianne Boucheret, « Le pouvoir colonial et la question de la main-d’œuvre en Indochine dans les années vingt », Cahiers d’histoire. Revue d’histoire critique, ID : 10.4000/chrhc.1740


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Dans les années 1920, alors que s’affirme un discours « humanitariste » de la colonisation, le ministère des Colonies et ses agents en mission outre-mer paraissent animés de velléités réformatrices en matière de politique sociale dans l’Empire. Reprenant le projet d’une réglementation du travail dans les colonies, le gouverneur d’Indochine A. Varenne arrête en 1927 des dispositions susceptibles de défendre une main-d’œuvre dont le recrutement et l’exploitation provoquent des scandales. Mais cette tentative, premier pas vers une protection ouvrière en Indochine, s’insère dans le cadre d’un système fondé sur l’inégalité et la contrainte. Et c’est cette dernière dimension qui caractérise globalement la politique d’une administration indochinoise soumise à la pression des milieux économiques coloniaux et désireuse avant tout de maintenir l’ordre établi dans la colonie.

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