La Ligue des droits de l’homme dans la Grande Guerre : entre pacifisme et défense nationale

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20 mai 2015

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Gilles Manceron, « La Ligue des droits de l’homme dans la Grande Guerre : entre pacifisme et défense nationale », Cahiers d’histoire. Revue d’histoire critique, ID : 10.4000/chrhc.4269


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Résumé 0

L’orientation de la Ligue des droits de l’homme en 1914-1918 ne peut pas être réduite à une adhésion à « l’union sacrée ». Elle a plutôt privilégié l’idée de « défense nationale », puisque la France était envahie et déplorait de nombreuses victimes civiles. C’est la ligne qu’a défendue son vice-président, Victor Basch. D’autres responsables ont connu un positionnement différent. Certains ont eu un discours plus « patriotique », y compris son président, Ferdinand Buisson, au début de la guerre. D’autres ont voulu dénoncer davantage la guerre. Insistant sur les responsabilités de l’Entente dans l’enclenchement du conflit, certains comme Mathias Morhardt ont créé en janvier 1916 la Société d’études diplomatiques et critiques de la guerre (SEDCG). Vingt ans plus tard, leur « pacifisme intégral » les conduira à être munichois et à refuser la guerre contre Hitler. En revanche, Victor Basch choisira dans les années 1930 l’antinazisme puis la Résistance.

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