“I wanted satisfaction and I got it”: Women, Homicide, and Capital Punishment in Jim Crow Florida

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25 octobre 2023

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Vivien Miller, « “I wanted satisfaction and I got it”: Women, Homicide, and Capital Punishment in Jim Crow Florida », Crime, Histoire & Sociétés, ID : 10.4000/chs.3433


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Résumé En Fr

This article provides the first full study of capital and non-capital homicides committed by women in Florida in the interwar years and their treatment in the maturing Jim Crow criminal legal system of an active execution state. Over ninety percent of convicted female killers were African American, who were dramatically over-represented in homicide arrests and prosecutions. Unusually, two white women were sentenced to death in 1926 and 1927 in a period of political transformation, socio-economic dislocation, racial antagonism, and rising white lawbreaking. The capital conviction of an African American woman in 1929 created further unanticipated penal and clemency dilemmas for Florida governors, legal professionals, and pardon board members. The intersections of gender, race, class, violence, and punishment are explored through three main questions: Which women were accused and convicted of murder and manslaughter in Florida in the 1920s and 1930s and who were their victims? Why were these three women sentenced to death? What kinds of punishments and clemency did female killers receive? As the distinctive features of each capital murder case were often very similar to those resulting in prison terms or even acquittals, this state case study affirms that gendered capital punishment in the early twentieth century southern United States was defined largely by contingency and chance.

Cet article présente la première enquête exhaustive des homicides commis par des femmes en Floride et passibles ou non de la peine de mort dans l’entre-deux-guerres, une époque de maturation d’une justice pénale ségrégationniste dans un État pratiquant activement l’exécution capitale. Plus de 90 % des femmes meurtrières étaient Afro-américaines, celles-ci étant dramatiquement surreprésentées parmi les arrestations et les poursuites pour homicide. De manière inhabituelle, deux femmes blanches furent condamnées à mort en 1926 et 1927, dans une période de transformation politique, de désagrégation socio-économique, d’antagonisme racial et de criminalité croissante chez les Blancs. La condamnation à mort d’une Afro-américaine en 1929 fut une cause supplémentaire de dilemmes imprévus en matière de punition et de clémence pour les gouverneurs, professionnels du droit et membres des comités de grâce en Floride. Le croisement du genre, de la race, de la classe, de la violence et de la peine est examiné à travers trois questions principales : qui étaient les femmes accusées et condamnées pour homicide volontaire ou involontaire dans la Floride des années 1920-1930 et qui étaient leurs victimes ? Pourquoi ces trois femmes furent-elles condamnées à mort ? À quelles peines ou mesures de clémence les femmes meurtrières étaient-elles soumises ? Étant donné que les caractéristiques de ces crimes capitaux étaient souvent très semblables à celles des affaires donnant lieu à une peine d’emprisonnement ou à un acquittement, cette étude de cas conclut qu’au début du XXe siècle, la différenciation genrée dans la mise en œuvre de la peine capitale dans le Sud des États-Unis était largement fonction de la chance et des contingences.

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