Othering mechanisms and multiple positionings: Children of Thai-Belgian couples as viewed in Thailand and Belgium

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4 septembre 2020

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Asuncion Fresnoza-Flot, « Othering mechanisms and multiple positionings: Children of Thai-Belgian couples as viewed in Thailand and Belgium », Civilisations, ID : 10.4000/civilisations.5542


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Résumé En Fr

Studies on the so-called “second generation” mainly focus on individuals whose parents are both migrants. This overlooks the situation of the children of “mixed” couples, in which one parent is a migrant and the other a citizen of the country in which they live. These mixed-parentage young people mostly inhabit cross-border social spaces that connect their parents’ respective countries of origin. Given this situation, how are these young people viewed in the countries in which they are enmeshed? How do they position themselves in relation to the viewpoints and stereotypes about them in these social spaces that traverse the borders of nation-states? To answer these questions, the present study examines the case of children of Thai-Belgian couples, who are called luk-kreung (half-child) in Thailand and métis in Belgium. Analysis of the empirical data gathered using qualitative methods shows that the study informants had access to citizenship in both of their parents’ countries of origin. Nonetheless, they remained widely subjected to othering due to their phenotypic characteristics, which are perceived as “different” from those of the majority population. This othering prompted them to adopt multiple positioning strategies: invisibilising their ethnic roots, accepting and highlighting their supposed “Otherness”, and acquiring Thai nationality (for those who did not yet have it).

Les études sur la « deuxième génération » se focalisent surtout sur les individus dont les parents sont tous deux migrants. Elles négligent par conséquent la situation des enfants de couples « mixtes » dont un partenaire est migrant et l’autre, citoyen du pays où ils se trouvent. Ces enfants d’origine mixte habitent surtout des espaces sociaux transfrontaliers connectant les pays respectifs de leurs parents. Dans ce contexte, comment ces jeunes gens sont-ils perçus dans les pays auxquels ils sont attachés ? De quelle façon se positionnent-ils par rapport aux points de vue et stéréotypes les concernant dans ces espaces traversant les frontières des Etats-nations ? Afin de répondre à ces questions, la présente étude examine le cas d’enfants de couples belgo-thaïs, appelés luk-kreung (demi-enfants) en Thaïlande et métis en Belgique. L’analyse des données recueillies par des méthodes qualitatives montre que les informateurs de cette étude ont eu accès à la citoyenneté des pays de leurs deux parents. Néanmoins, ils restent largement sujets à une altérisation liée à leurs caractéristiques phénotypiques perçues comme « différentes » par rapport à celles de la population majoritaire. Cette altérisation les a conduits à adopter des stratégies de positionnement multiple : invisibiliser leurs origines ethniques, accepter et accentuer leurs « altérités » supposées, et acquérir la nationalité thaïlandaise (pour ceux qui ne l’avaient pas encore).

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