La fiancée d'Aleph

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1 janvier 2005

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Claudine FABRE-VASSAS, « La fiancée d'Aleph », Clio. Femmes, Genre, Histoire, ID : 10.4000/clio.491


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Résumé Fr En

L'avènement de l'imprimerie suscite dans le monde du judaïsme aschénaze un formidable élan de la langue yiddish. Simultanèment les grands textes sacrés sont traduits de l'hébreu et une production originale innerve tous les milieux. Pourtant, très vite, le yiddish est associé à l'émergence d'une littérature « religieuse » destinée aux femmes ou même écrite par elles, au point qu'un caractère typographique, le waybertaytch (« yiddish des femmes ») lui est réservé. C'est ce phénomène que l'auteur interroge dans l'éclairage d'une recherche anthropologique sur la place des femmes dans la culture juive. Au sein de celle-ci, un rapport dialectique unit et sépare le féminin et le religieux selon un partage établi qui soumet les hommes à l'ordre de la lettre hébraïque et les femmes à l'ordre de la coutume. Traduire la Torah en yiddish, permettre que les femmes écrivent dans cette même langue, n'est-ce pas reconnaître la « part féminine » du religieux juif, celle qui leur revient comme le disent si bien les mythes et les rites qui associent la Torah et les femmes.

The arrival of printing produces a tremendous flowering of the Yiddish language in the Ashkenasy world. At the same time as translating the great sacred texts from the Hebrew, a rich and entirely unprecedented outpouring spreads into every level of society. However, very quickly Yiddish becomes identified with the emergence of a « religious » literature, written for and even by women. The link is so strong that the books are printed in their own specific typeface: waybertaytch (« women's yiddish »).The author analyses this phenomenon in the light of more recent anthropological research on the place of women in Jewish culture. At the heart of this is a reasoned connection which brings together the female with the religious, but which also keeps them apart according to established order : men submit to the written Hebrew word while women submit to Custom. Translating the Torah into Yiddish, allowing women to write in it is surely to admit the « feminine part » of Jewish spiritual life, the part that is their birth-right as expressed so clearly in the myths and rituals which link the Torah with women.

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