Relativity, linguistic variation and language universals

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17 mars 2010

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William Croft, « Relativity, linguistic variation and language universals », CogniTextes, ID : 10.4000/cognitextes.303


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Résumé En Fr

Language universals are usually thought of as properties holding of all languages. But very few, if any, such universals exist, due to the extreme structural diversity of languages. Instead, there are many typological universals, which allow for variation but constrain it or at least limit its distribution. This is true even of linguistic categories. Formal (grammatical or lexical categories) are not universal, but are constrained by the structure of conceptual space, as demonstrated by a multidimensional scaling analysis of adpositional semantic data from Levinson et al. (2003). Even so, broad conceptual categories are not universal either. Instead, what is universal is the holistic conceptualization of highly particular situation types, and the conceptual relationships that hold among them. This conclusion is confirmed by the analysis of data on within-language variation in verbalization from Croft (2010).

Les universaux linguistiques sont généralement envisagés comme des propriétés partagées par toutes les langues. Mais il existe très peu, sinon aucun, de ces universaux, du fait de l’extrême diversité des langues. Il existe plutôt de nombreux universaux typologiques qui autorisent la variation tout en la contraignant ou au moins en limitant sa distribution. Même les catégories linguistiques se conforment à cette affirmation. Les catégories formelles (grammaticales ou lexicales) ne sont pas universelles, mais sont contraintes par la structure de l’espace conceptuel, comme le démontre une analyse par graduation multidimensionnelle (multidimensional scaling) de données sémantiques adpositionnelles tirées de Levinson et al. (2003). Néanmoins, les catégories conceptuelles générales ne sont pas non plus universelles. Ce qui est universel réside plutôt dans la conceptualisation holistique de types de situations très précises et dans les relations conceptuelles maintenues entre elles. Cette conclusion est confirmée par l’analyse de données sur la variation intra-linguistique de la verbalisation tirées de Croft (2010).

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